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L’eau fait son cinéma

Image de ville présentait ce matin à Aix-en-Provence la 7ème édition de ses Journées du film sur l’environnement. Du 6 au 17 mars, « Eau claire, Eau trouble » promet une formidable plongée en images et en débats au cœur des problématiques de cette ressource essentielle, alors que se tiendra à Marseille le Forum mondial de l’eau.

Tandis que tous les acteurs de l’eau se retrouveront à Marseille pour un Forum mondial officiel et un Forum alternatif – on y revient très vite sur eurekonews -, la précieuse ressource fait des vagues sur les écrans du 7ème Festival du film sur l’environnement entre Aix-en-Provence, la cité phocéenne, plusieurs communes du pays d’Aix, la Ciotat et jusqu’à Montpellier.

L’enjeu est tel et l’occasion du Forum mondial de l’eau était trop belle pour ne pas s’en saisir : l’organisateur des Journées, l’association Image de Ville, n’a pas hésité à revenir sur ce sujet abordé une première fois en 2007 sous le titre « Les batailles de l’eau ». Tout aussi explicite, l’édition 2012 est placée sous le signe de la dialectique « Eau claire, eau trouble ».

Avant première

« L’eau est une ressource toujours très inégalement répartie, le stress hydrique se renforce et se pose au même niveau d’importance que la question du développement des énergies renouvelables » a souligné Bruno Jourdan, délégué général d’Image de Ville. Avis partagé dans une belle unanimité par les représentants des nombreux organismes et collectivités partenaires de la manifestation, dont la Communauté du Pays d’Aix, très active via sa Charte du développement durable, et le conseil régional PACA, notamment engagé sur le front du Forum alternatif mondial de l’eau (FAME).

Le programme concocté sous la direction artistique de Marielle Gros a de quoi mettre… l’eau à la bouche. Parmi la soixantaine de films documentaires et de fiction, des stars (Gasland, de Josh Fox, sur le scandale des forages de gaz de schiste) mais aussi des films rares (Absurdistan, de Veit Helmer, ou quand les femmes d’un village font la grève du sexe face à la fainéantise de leurs hommes) et une avant-première, La rizière, de Xiaoling Zhu, chronique d’un village chinois, dont la sortie nationale est prévue en mai. La réalisatrice présentera son film en personne.

Pour voir la bande-annonce du programme, c’est ici.

Jeunes citoyens du monde entier

Cette manifestation décidément très complète multiplie les occasions pour le public d’aller à la rencontre des films, avec notamment trois lieux de projection en continu installés à la Cité du livre d’Aix-en-Provence et baptisés « fontaines documentaires », des passerelles tendues vers la musique et le théâtre, et une itinérance après le 20 mars dans tout le pays d’Aix…

Elle associe aussi avec beaucoup de conviction ceux qui auront à gérer la problématique de l’eau dès demain. Non seulement plusieurs films sont dédiés au jeune public, mais le festival recevra quatre-vingt jeunes du Parlement mondial de la jeunesse pour l’Eau, invités à formuler leurs propositions et à échanger à l’occasion du palmarès des RIEC – Rencontres internationales Eau et Cinéma – qui se déroulera au sein du Forum mondial de l’eau.

  • Image de Une : « Ondine », le spectacle ciné-mix signé Beat Pleasure et Basmati, fera l’ouverture de « Eau claire, eau trouble », le 7ème festival du film sur l’environnement, le 6 mars à la Cité du livre d’Aix-en-Provence.
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